La nuit s'allonge su'l top d'une caravane
pendant que l'aube prépare son show d'boucane
y'a des trous sans fond qui remontent en bécane
les boulevards gris remplis d'gros chars en panne
des milliards de cellules, des tonnes d'atomes
des mangeurs de pilules dans des cafés fantômes
en pilote automatique j'me lève de mon litte
sain et sauf... j'm'en vas beurrer des toasts
Y'en a qui apprennent à jouer au bridge
moé j'ouvre pis j'ferme des portes de fridge
le staff d'la mélancolie
s'esclaffe en fronçant les sourcils
plus le soleil brille et plus je m'éparpille
Au salaire d'la misère rose
ça l'air que j'aurai pas d'pause
j'm'en vas butcher mon close
En gros j'me sens p'tit
dans c'te building bâti en bedaines
avec du monde qui m'disent
qui ont toute compris
le soir une clé dans le nez
penché sur un comptoir en ébène
Y fait moins 6 décembre dans mon compte en banque
pis mon aile droite est tombée...
Au salaire d'la misère rose
ça l'air que j'aurai pas d'pause
j'm'en vas butcher mon close
m'en vas butcher mon close
En écoutant du Gros Mené, est-ce que je ressens les plaisirs ou l'écueil des sens? Aaaouais! Je dérive d'excitation sensorielle incontrôlée!!! Nirvana... Morvana un peu aussi, puisque ça sort la méchante statique cognitive encrassée de mon savoir dégustativement conforté dans la bienveillance d'une vie trop prévisible, trop engoncée, trop régentée, trop cadenassée,... trop trOP TROP TOUTTE! St-Sirop (ou cris. d'ost. de tabarn)!.... et la musique de Gros Mené s'est tue... Trop bon je réécoute.. Maison Planàterre