Les pieds au chaud dans mes hauts et bas
j'cours après mes rêves depuis des années
l'âme et le coeur écrasés sous le poids
d'un bateau qui prend l'eau à son quai
Le chemin est parsemé de bûches
et c'est pourquoi je suis dans le champ
j'en suis arrivé à quitter cette ruche
mais tout me rattrape à temps
Ça va... ça va pas… ça va passer
Quelques étoiles brillent encore au-dessus d'ma tête
j'ai les larmes faciles au milieu d'la fête
la grisaille dans mes yeux d'arc-en-ciel
c't'un détail quand y fixent le ciel
Un miracle sur deux pattes qui s'débat dans un sac
qui fait un aller simple dans l'désert
qui cherche gagne et perd
qui peut placer sa peine dans un tiroir de haine
qui peut sourire aussi quand c'est de lui qu'on rit
En écoutant du Gros Mené, est-ce que je ressens les plaisirs ou l'écueil des sens? Aaaouais! Je dérive d'excitation sensorielle incontrôlée!!! Nirvana... Morvana un peu aussi, puisque ça sort la méchante statique cognitive encrassée de mon savoir dégustativement conforté dans la bienveillance d'une vie trop prévisible, trop engoncée, trop régentée, trop cadenassée,... trop trOP TROP TOUTTE! St-Sirop (ou cris. d'ost. de tabarn)!.... et la musique de Gros Mené s'est tue... Trop bon je réécoute.. Maison Planàterre